Une bestiole pour le Général. (Fermé, c'est un récit)

Le vent soufflait, hurlait, emportant les feuilles mortes qui retombèrent aussitôt sur le sol fantastique. La lumière solaire s'infiltrait avec peine ente les pines de pins, couvert de neige épaisse. Les sapins semblaient pleurer, en perdant de la neige, qui tombait telle des larmes. La brune ne fuguerais pas présente aujourd'hui, au bonheur des Ailes du Ciel. Le clan s'occupait ; Les adultes jouaient aux cartes, discutaient, menaient des patrouilles aux frontières... Les plus jeunes jouait dans le tapis blanc que la nature leur avait donné, se lançant des projectiles de glace ou faisant des Dragons-de-Neige. Les rires résonnèrent dans les montagnes, où autrefois revenaient les hurlements de douleur. Mais la guerre avait cesser, tant pis, tant mieux. Les rumeurs disaient que cinq dragonnets auraient pour convaincre sept clans entiers de cesser de faire couler le sang et les pleurs. La paix s'était élevée, tout comme le soleil, à son zénith.

De anciens gardes et soldats accoururent vers leur Général, prenant des nouvelles de leurs collègues en piteux état. Dans la salle de soins rectangulaire, se trouvaient des tapis en mousse et en fourrures où gisaient les pauvres ex-combattants. Ruguuard avança dans le l'allée centrale de la salle, regardant ses unités. Œils crevés. Pattes en moins. Torses troués. Dragons stériles... Certains malades lui firent des compliments, d'autres des plaintes. Ruguuard, qui n'avaient proprement dit "pas de Famille", se sentait proche de ses soldats, et leur donna toute son intention. Combien de familles déchirées ? Combien de dragonnets devenus orphelins ? Combien de dragons ayant perdue la raison ? Il ne valait mieux pas compter, pour garder la tête froide. Agacé, le Général sortit dehors, se plaçant une aile aux dessus des yeux, car la lumière reflétée sur la neige était douloureuse. Un petit dragonnet, jaune et rouge, s'approcha timidement vers son héros. Il se racla la gorge et se replia sur lui-même quand Ruguuard le fixa, intrigué.

Le général lui sourit, plissant les yeux. Il avait aperçu les amis du petit, caché derrière un rocher, attendant la réponse du Grand Écaille. Ruguuard tapota la tête du dragonnet.

-Mais tâche de ne pas provoquer son courroux...

Rug' lui retapa la tête et s'envola vers le milieu de Pyhrria.

Nargavedjo, sa sœur adoptive, avait quitté mystérieusement Pyhrria, sans laisser de trace. Ruguuard se souvenait qu'elle lui avait parlé de sa meilleure amie : Téria. Il se creusa la tête et sa description lui revint. "Une Aile de Boue, 15 ans à tout péter, soigneuse". A vrai dire, ce n'étais pas pour elle qu'il venait, mais pour se renseigner sur une espèce qui à déclencher la Guerre : Les charognards. Pendant son vol, sous les éclaircies qui commençaient à apparaitre, il laissa un flashback de son enfance l'envahir.

Alors Ruguuard. Voyons si tu apprends tes leçons. Comment les dragons se sont installés sur Pyhrria ? Le petit Ruguuard, accoudé à sa table de pierre, répondit vivement "Les dragons on causé un grand incendie" Son professeur lui fourra un coup de queue, agacé "Un grand incendie..POUR CHASSER LES CHAROGNARDS !, LES CHAROGNARDS RUGUUARD ! Qui m'a foutu un élève qui écoute la moitié de mes cours ?!"
Le petit Aile du Ciel, rentra la tête dans les épaules. Il avait envie de répondre que ses cours étaient ennuyeux, mais il se retint. Il se ferais punir, comme d'habitude. Personne ne l'aimait, il était "Différent"... plus grand, humilié à cause de son manteau d'écailles distendu... Le professeur repris avec un regard méprisant : "Bon... Qu'est-ce qu a décancher la guerre ?"
Ruguuard tremblota, il tenta une réponse, pas sûr de lui "...Le...Les soeurs Fournaise, Flamme et..et... Fièvre...qui veulent le trône...?"
Cette fois, le professeur le prit par la peau de cou et le jeta dehors
"PARCE QU'UN CHAROGNARD A TUER OASIS, CRETIN !" Lui cracha-t-il en claquant la porte.

Le général secoua la tête, reprenant ses esprits. Il se posa avec lourdeur près d'un bataillon de Boue. Téria était là.