{PNJ} Mouche, guérisseur/froussard

Physique :



Le jeune hybride, a première vue, ressemble à un Aile de Pluie tout à fait ordinaire. Toutefois, lorsque l'on s'attarde sur les détails, l'on peut remarquer qu'il est plus épais que la moyenne, à cause probablement de ses deux couches d'écailles. Sa queue, bien que capable de faire à peu près tout les mouvements d'un Aile de Pluie, est un peu plus épaisse que celle-ci.
En restant suffisamment longtemps auprès de lui, l'on peut remarquer qu'il est limité dans la couleur de ses écailles : il ne possède que les palettes jaune/doré, beige/brun ainsi que plusieurs teintes entre le brun et le rouge.

Lorsqu’aucune émotion ne prend le dessus, ce qui est assez rare, ses écailles sont en majorité d'un brun assez terne. Son ventre et le bout de son museau son d'un rouge brique foncé, alors que son coup et le dessous de sa queue sont d'un jaune pâle. Entre ses cornes, d'un brun foncé, et tout le long de son dos, ses écailles arborent du beige pastel. Ses ailes et ses ailerettes, quand à elle, sont d'un jaune vif ponctué de ci et de là de tâches brun foncé.

Ses yeux, quand à eux, sont d'un vert pétillant

Caractère :


Contrairement aux Ailes de Pluie et aux Ailes de Boue, Mouche n'aime pas beaucoup le contact avec les autres dragons. A vrai dire, ils lui font peur,
sans qu'il ne comprenne bien pourquoi. Le petit moucheron fera de son mieux pour rester à l'écart, qu'il connaisse ou non son interlocuteur. Lorsqu'on lui parle, la première chose qu'il voudrait faire est de disparaître. Malheureusement, ses écailles ne le lui ont jamais permis : pourquoi elles ne font pas comme celle des autres? Pourquoi est-il incapable de se cacher dans le décor? Le jeune dragon est persuadé d'être malade, ne voyant pas d'autres explications. Et les autres dragons, incapables de le comprendre...
La seule chose qui peut le comprendre, c'est la médecine... Mais même avec elle, il n'arrivait pas à voir quel était son soucis. Il s'entraînait pourtant nuit et jour pour tout maîtriser, même ses écailles.
Pourtant, à part son venin et soigner d'autres dragons... Mouche n'avait rien réussi d'autres. Oh, le petit guérisseur était très fier de son métier,
surtout qu'il était incapable de laisser de côté un dragon ayant besoin de soins. C'était peut-être les seuls moments où sa peur ne prenait pas le dessus. Il y avait, bien sur, également lorsqu'il parlait à son serpent,
Slang. Au moins, avec lui, il se sentait compris...

C'était il y a environ douze ans, à la frontière adjacente au Royaume de Pluie et de Boue. Les Ailes de Boue commençaient à se raconter des histoires comme quoi un monstre courait dans la jungle. Une fratrie d'Aile de Boue avait lancé, à l'un d'entre eux, le défis de s'y rendre et d'y passer une nuit. Le dragon qui s'y rendit se nommait Kayak. Cette même nuit, incapable de dormir, une Aile de Pluie nommée Canopé était allé voir ce qu'il y avait à la frontière. C'est ainsi que les parents de Mouche se sont rencontré, avant de se donner, en secret, de nouveaux rendez-vous.

Déjà petit, je n'étais pas capable de faire ce que les autres faisaient.
Mais à l'époque, je me sentais juste extrêmement mal. Pourquoi étais-je condamné à chercher les autres? Je me posais tant de questions sur mes écailles, me demandant si mes parents avaient la même anomalie que moi. Pourtant, j'étais incapable de les trouver parmis tout ces Ailes de Pluie. En tout cas, je n'en ai jamais trouvé aucun avec mes caractéristiques.
Plus le temps passait, moins je me sentais à ma place. J'étais excellent avec mon venin, j'avais réussi en m'entraînant à faire avec ma queue tout ce que faisait les autres. Je savais lancé les fléchettes mieux que n'importe qui. Mais je ne maîtrisais toujours pas mes écailles.
C'est à ce moment que je me suis éloigner des autres : je les comprenais sans problème, mais j'avais parfois l'impression qu'eux ne me comprenait pas, à cause de mes écailles.
Pour savoir si j'étais le seul, je partis vers la médecine. La première chose qui me plu, c'était que la couleur de mes écailles faisaient, en général, pensé que j'étais calme, et que beaucoup appréciait cela. On ne me jugerait donc pas sur leur faible palette. La seconde chose, c'était que tout les Ailes de Pluie n'y connaissait pas grand chose, et qu'elle me permettait d'approcher les autres sans avoir l'impression d'être une souris entrant dans la gueule d'un serpent.

Pendant mon apprentissage, je trouvais un serpent, une plaie à la base de la tête. Je le pris avec moi et fit de mon mieux pour le soigner. Depuis, il me suit presque partout. Enfin, je suppose que c'est un mâle.

C'est mon histoire, elle n'a rien d'impressionnant, surtout que je n'ai pas découvert ce que j'avais, ce dont était atteintes mes écailles. Mais je ne serais revenu en arrière pour rien au monde.